Campagne 2020
Le 15e anniversaire de la soirée-bénéfice vins et fromage!
Pour souligner notre 15e anniversaire, c’est non pas un individu ou une famille, mais bien 4 familles aux besoins similaires qui profiteront de la générosité de la population par l’entremise d’Il était une fois.
Avoir des enfants et une carrière et un défi en soi. Conjuguer avec le handicap d’un enfant rend la vie quotidienne beaucoup plus ardue et les risques d’hypothéquer la santé des autres membres de la famille sont bien réels.
Les aidants naturels sont précieux pour les gens vivant une situation de handicap et notre organisation a été immensément touchée par les histoires de ces 4 familles de notre région qui relèvent de grands défis au quotidien. Notre souper-bénéfice du 14 mars prochain sera d’ailleurs une belle occasion de les célébrer!
Récrivons l’histoire de 4 familles d’ici
Cynthia et ses enfants
« Je vis présentement seule avec mes 4 enfants. J’ai moi-même une limitation physique d’arthrite rhumatoïde dégénérative depuis 2 ans.
Ma belle petite famille se compose comme suit : Alice 10 ans atteinte de trisomie 21, TSA, TDAH, non-verbale et dyspraxique; Tristan 9 ans atteint aussi de trisomie 21 et que nous avons adopté à ses 3 semaines de vie, un an après l’arrivé d’Alice; Victor, 9 ans, TDAH, neurotypique; et mon petit dernier Olivier-Naya 2 ans, neurotypique.
Depuis l’annonce du handicap de ma fille et au fil des années, nous apprenons à mettre de côté le handicap et de prendre notre enfant tel qu’il est. »
Nancy et ses enfants
« Je suis mère monoparentale de jumeaux trisomiques de 14 ans, Alex et Marika. La déficience intellectuelle de mon fils est considérée moyenne, avec dispraxie verbale et moteur. Marika, quant à elle, est aussi autiste non verbale avec des besoins importants. Sa déficience intellectuelle est plus importante que celle d’Alex et son niveau d’autonomie est beaucoup moins élevé.
Je n’ai su qu’après l’accouchement que mes enfants étaient trisomiques et je suis heureuse qu’il en eût été ainsi. Malgré toutes les épreuves, toute la fatigue, tous les efforts et déceptions, jamais je n’ai regretté de les avoir eu. »
Anne-Julie et son fils, Varg
« Le 12 juin 2010, j’ai confié notre bébé à son père pour me reposer. À mon réveil, le petit semblait dormir à point fermé… ce qui n’a pas duré. Il a pleuré durant 24 h et de petits bleus sont apparus sur ses joues. Les questions s’accumulaient dans ma tête. Aux urgences, on nous a transféré, Varg et moi en ambulance pour le CHUS Fleurimont à Sherbrooke, aux soins intensifs de la pédiatrie. Mon conjoint a été arrêté, mon univers en entier s’est effondré…
Nos diagnostiques de l’époque : fracture du crâne, œdème cérébral important, paralysie cérébrale, quadriparésie spastique, possibilité de cécité dû aux hémorragies rétiniennes, possibilité de surdité ainsi que d’épilepsie. Depuis l’âge de 6 mois, Varg est suivi au centre de réadaptation en déficience physique à Victoriaville (Interval). Malgré la physiothérapie hebdomadaire et ses exercices quotidiens, Varg n’a jamais réussi à tenir seul assis, à ramper ou à se tourner du dos au ventre […]
David, mon nouveau conjoint, est devenu un grand complice de Varg. Nous avons plein de projets pour notre petite famille. »
Castiel et sa famille
« Je me présente, Castiel Landry j’ai presque 5 ans. 5 ans que je suis en vie malgré les pronostics et les dires des médecins. Selon eux je n’aurais pas dû passer le cap de l’embryon, j’étais un fœtus non viable. Malgré tout ça, je dépasse largement les pourcentages et les attentes de tous. Je suis déterminé, fort, heureux, souriant, rieur, charmant et magnifique. Je ne parle pas encore et je suis dans un fauteuil roulant la plupart du temps. J’aime quand je réussi à acquérir de l’autonomie.
Papa Philippe travaille dans le milieu de la construction en coffrage de bâtiments. Il adore jouer avec moi et me chatouiller. Maman Audrey-Anne est dévouée et chaleureuse. Elle reste à la maison 24/7 avec moi pour veiller à mes moindres besoins.
Andréa, ma grande soeur de 6 ans aide maman tous les matins et elle me caresse la tête pour calmer mes crises. Il y a aussi Maddyson, ma précieuse jumelle. Celle qui s’est fait souvent toute petite car mes parents n’avaient du temps que pour moi. Elle aime bien venir me rejoindre dans mon lit le matin pour me faire des câlins et me dire qu’elle m’aime beaucoup. »
Comment s’impliquer?
Envie de faire une différence dans la vie de ces héros du quotidien? Voici vos options!